Une nouvelle recrue

Le souffle du vent caressait les cheveux de Kyûji, alors qu'il bondissait par dessus l'enceinte de Konoha, toujours invisible. Pas un garde ne remarqua sa présence.

"Tant mieux, cela me facilite la tâche. Mais je me demande ce qu'il se passerait si un adversaire utilisait une technique semblable à la mienne pour infiltrer le village..."

Il faudrait qu'il en parle au Hokage, car la gravité de la situation, même si cela n'était que supposition, était trop effrayante pour être ignorée. Se dirigeant vers l'hôpital, il évita les gardes et contourna une tour, puis enprunta un couloir qui le mènerait au bâtiment. Arrivé devant la façade, il commença à souffrir de sa charge.

"Ralala... Qu'est-ce que tu es lourd toi ! Ce poids, ce sont tes armes ou bien les ramens de ce midi ?"

Il avait fait une plaisanterie, cela n'arrivait pas souvent. Avec un sourire en coin, il ne put s'empêcher de se demander ce que penserait son maître de tout cela. Asaki poussa un râle douloureux, et aussitôt, Kyûji posa sa main sur le front du jeune homme. Il était brûlant. Il avait sûrement dépensé trop de chakra dans son combat, et le retour de flammes se faisait sans nul doute durement ressentir à présent. L'état d'Asaki risquant dort de s'aggraver, Kyûji prit son courage à deux mains, et bondit à la fenêtre du troisième étage. Priant pour que personne ne s'y trouve, il entra dans la chambre par la fenêtre, qu'il n'eut aucun mal à crocheter.

"Ouf... Personne. J'ai eu peur..."

Il lui fallait faire vite ! Kyûji installa Asaki sur un des lits, et attrapa un oiseau qui s'était posé sur le rebord de la fenêtre, lui attacha un petit papier à la patte sur lequel était écrit "RDV à l'hôpital, 3ème étage, chambre 10", et lui intima l'ordre d'aller voir maître Hokage. Il murmura une courte prière, et libéra l'oiseau. S'il se dépêchait, il aurait moins de risques d'être découvert.

"Avec un peu de chance, maître Hokage comprendra et dira aux infirmières de ne pas monter..."

Les membres courbaturés, Kyûji s'assit enfin, après 2 heures de course effrénée. Fermant les yeux, il commença à attendre, refusant de dormir. La situation n'étant pas mortelle, malgré lui, il sombra dans le sommeil.

- "Ahhh que du bonheur" Pensait le jeune Hokage alors qu'il se reposait dans les célèbes bains chauds de Konoha. Cela faisait trois jours qu'il était rentré de son aventure dans les forêts de Kiri et il souffrait encore un peu aux trois plaies profoqué par le mizukage, ce traître c'était tout d'abord fait sauver par un membre de l'akatsuki puis l'avait laissé face au dangereux criminel dont il connaissait à présent le nom. Anzai Shigure était répertorié dans le bingo book comme le seul survivant du pay du Soleil. Anzai et Yuki avait probablement fait un pacte de non agression mais si il le dennonçait au conseil des Kage, ce serait sa parole contre celle du traitre et il serait accusé de convoiter les épées légendaires.

Tout en réfléchissant à cet inextricable problème, Kazeigan plongea sous l'eau. Ici, bien qu'il ne pouisse pas voir aussi bien qu'à l'air libre, sa reflexion était plus approfondie et il se sentait dans son millieu. Soudain, le bruit d'un objet tombant dans l'eau perturba l'Hokage dans sa méditation. Il se releva, sortit de l'eau et regarda autour de lui perpexple, personne ne se trouvait là mais une onde perturbait la surface habituellement lisse du bassin. Curieux il replongea à la recherche de l'objet en question et trouva à sa grande surprise, le messager de son bras droit, un oiseau de la taille d'un petit Pigeon. Habituellement il ne lui envoyait jamais ce genre de message afin de preserver le secret sur son existence. Cela devait être d'une importance capitale pour qu'il mette son identité en danger. Il sortit l'oiseau de l'eau avant que le message ne soit illisible et déchivra entre deux taches d'encre :


Il leva un oeuil en l'air et baissa l'autre sur son bras se téléportant ainsi à 50 mètres au deussus de Konoha , executa la même opération afin d'échanger sa tenue d'Adam avec celle visible par la fenêtre de sa chambre et avant qu'il ne perde de vue le centre Hospitalier s'y téléporta avec le même procédé. Il devait faire vite, son bras droit se trouvait dans un hopital ce qui voulait par conséquent, dire qu'il était bléssé au point de risquer de se faire repérer. Attengnant enfin la fenêtre de la chambre en question, encore ouverte par Kyuji surement et faillit en tomber tellement il fut surpris par la scene qui se déroulait sous ses yeux: Asaki Millenium un deserteur de Kiri était couvert de blessures, allongé dans le lit et se reposait calmement tandis que Kyuji Hyuga assi dos au mur du fond sommnolait. Lui aussi était dans un piètre état.

Devant cette scene si étrange , Kazeigan ne savait comment réagir car si son fidèle bras droit avait ammené ce renégat ici, il devait surement y avoir une importante raison. Il décida finalement d'attendre que l'un des deux ninja réagissent face à sa présence et sorte de sa sommnolence

Un bruit mat perturba le repos de Kyûji, et, entrouvrant les yeux, il aperçut un jeune homme d'une vingtaine d'années qui se tenait devant lui, les bras croisés. Sursautant, Kyûji sortit un kunaï et se jeta sur l'intrus, qui, sans effort, le désarma et le prit par les épaules. Au bout de quelques secondes, tremblant, il reconnut son maître. Sans crier gare, Kyûji laissa échapper de brusques sanglots, témoignages de son épuisement et de sa souffrance, et se jeta dans les bras de Kazeigan.
Lorsqu'il fut calmé, Kyûji s'assit, et essaya de supprimer les tremblements qui agitaient ses membres, notamment son bras droit. Lentement, il commença à tout raconter à son maître, depuis sa rencontre avec le déserteur, jusqu'à son arrivée au village de Konoha.

-Je n'ai pas pu me résoudre à le tuer... Je voulais croire à sa rédemption, au pardon, à votre clémence... Je refusais de croire que le destin de ce garçon était scellé. Vous avez le même âge que moi, mais vous savez qu'à mes yeux, seul votre jugement a de la valeur. Ai-je eu tort ? Aurais-je dû le tuer ? Répondez-moi, sincèrement. Je vous en supplie...

Les tremblements dans ses muscles reprirent, et Kyûji, attendant la réponse de son sensei, fixa Asaki, qui dormait encore.

-Si vous l'autorisez à vivre, il vous faut le soigner au plus vite ! Sinon, j'ai peur qu'il ne passe pas la nuit...

Les grands yeux blancs de Kyûji témoignaient de l'attachement qu'il portait au jeune homme. De toute sa vie, fort rares étaient les occasions où Kyûji avait montré tant d'émotion. Une goutte de sueur coula sur sa tempe. Il manqua s'évanouir, mais serra avec force le bord du lit sur lequel il était assis. Lentement, il fixa de nouveau son maître.

Kazeigan se demandais si finalement il ne devrait pas repartir et au moment ou il s'appretta à repartir, un mouvement infime se fit percevoir derrière lui: l'un des deux était réveillé. Il se retourna promptement et activa son sharingan, les muscles de Kyuji se tendirent pret à lancer un kunai sur son kage, réagissant immédiatemment, il désarma le Juunin qu'il était le seul à connaitre , lui fit une clée de bras et lui souffla :

-C'est moi

Aussitot l'expression rigide et froide que le ninja avait pris par reflexe disparut , remplacé par sanglots, embrassades et tremblement. Kyuji lui raconta sa mésaventure et demanda l'avis de son sensei à propos de l'avenir du shinobi

-Oui bien sur tout comme toi je pense qu'une raison aussi futile que deserter un village ne mérite pas de pousser un individu à tuer un autre . En revanche je ne vois pas tellement ce que nous ferrions de lui à part le soigner.

Une pensée traversa l'esprit de l'Hokage: le mizukage l'avait trahit . Depuis il n'avait cessé de chercher un moyen pour faire payer à Kiri ou du moins à son dirigeant un moyent pour se venger. Là s'offrait l'occasion idéale. L'ironie de la situation était à son comble: Kazeigan décida que celui qui avait au paravant servi le mizukage, Asaki Millenium, se joindrait aux troupes Konoichis et menerais le pay de la pluie à sa perte.

-Kyuji, je viens de trouver une idée qui nous satsifera tous: Asaki rejoidra les troupes Konohichies car vu ce que tu m'a raconté , il sera un atout et fera surement pencher la balance de notre coté dans la grande guerre qui se prépare [Raconte son aventure à Kiri à son fidèle bras droit] Donc tu comprends ma réaction ? Es tu d'accord avec moi sur ce jugement ? Lui si il n'est pas content [pointant du doigt le mourrant et avec un air dur] on lui coupe la tête! Mais non je rigole ! Il sera jse expédié à la prison de haute sécurité de Konoha.

Kazeigan fut légèrement surpris de voir le bléssé lui répondre

La douleur dans ses muscles s'étant calmée, Kyûji écouta calmement chacun de ses interlocuteurs. Asaki commençait à s'emporter, et dans son état, cela aurait pu s'avérer dangereux. Aussi, Kyûji posa une main sur son épaule, et lui intima de s'allonger de nouveau.

-Oui, je comprend votre point de vue, maître Hokage. Mais je ne sais pas trop si j'ai le niveau requis pour entraîner quelqu'un...

Le regard agacé de Kazeigan suffit à convaincre Kyûji du bien-fondé des paroles de son maître. Instantanément, Kyuji activa ses byakugans, puis les annula. En un millième de seconde, il avait appris en fixant les yeux de son maître qu'il gardait de la méfiance envers Asaki. Méfiance certes justifiée, mais dérangeante. Elle allait empêcher toute confiance entre lui et le déserteur.

"Non, pas le déserteur. Il est un ninja de Konoha désormais."

Kyûji, en réfléchissant, ne put s'empêcher de penser que si la situation n'était pas aussi grave (la guerre était imminente), le Hokage aurait sans aucun doute exécuté le garçon. Mais il était trop précieux : la puissance militaire de Konoha n'était plus à son apogée. Chaque homme comptait. Poussant un soupir, Kyûji déclara :

-Bon, s'il le faut... Asaki, à partir de cet instant, je serai ton maître, tu devras m'obéir en toute circonstance, et je m'occuperai de ton entraînement. Je suis sûr que tu vas progresser.

Un mince sourire passa sur le visage de Kyûji. Asaki poussa un léger râle, et aussitôt, Kazeigan s'occupa de lui. Il ordonna a Kyûji de repartir, et le rassura en lui disant qu'Asaki serait soigné. En une semaine, il serait sûrement sur pied.
Kyûji regarda son maître et son élève s'éloigner... Il était intérieurement satisfait, et une vague de réconfort vint lui réchauffer le coeur. Konoha comptait désormais un nouveau ninja : Asaki Millénium.

[Fin du RP]