Quand un frère est mort... [ Pv Fuku Momochi ]

Kiri, le village caché de la Brume, son Village ! Il avait atteint les hautes sphères voilà 3 années, 3 années qu'il essayait de rendre Kiri moins sanglant, mais cela faisait trois ans qu'il avait caché ses projets de destructions des 4 autres Villages. Ils n'avaient jamais accepté que le Village soit moins sanglant, il fallait qu'il soit tout calme, comme les autres, ce que Yuki n'arrivait pas à admettre. C'est pour cette raison qu'il s'était allié avec Akatsuki et avait commencé à échafauder des plans avec le chef de l'Organisation.

Celui-ci avait décidé d'attaquer Konoha, le Village caché des feuilles, choix que le Renard avait accepté pour prouver sa bonne foi, mais il aurait préféré s'attaquer à plus faible, pour éviter de subir une défaite ! Enfin, il n'avait pas trop le choix, peut-être en parlerait-il lors de leurs prochaines entrevues dans un des deux endroits secrets qu'ils avaient décidé de mettre en place pour éviter les fuites.

Le temps était un peu plus clément que d'habitude, non seulement, le vent semblait être plus chaleureux qu'à l'habitude, mais la brume était moins épaisse qu'à l'accoutumée, peut-être était-ce seulement du Mizukage, mais il arrivait à voir quelques rayons de soleil, ainsi que quelques nuages, dont la couleur annonçait encore une pluie battante. Habillé d'un simple kimono, on pouvait voir à son bassin son katana, Shinkai, autrement dit Abysse. Il sortait depuis quelques temps avec, craignant une attaque ou une embuscade. Pour une raison inconnue, il se sentait parfois observé. Était-ce une impression, ou la réalité ? En tout cas, il préférait rester sur ses gardes.

Soudain, dans les rues, il vit un manteau noir avec des nuages rouges. Heureusement, personne ne marchait dans la ruelle où le personnage marchait. Le Mizukage courut avant d'utiliser une quantité infime de son chakra, pour permettre un déplacement instantané et se retrouver face à une jeune femme dont le visage lui rappelait quelqu'un... Mais qui ? Il n'aurait su le dire ! Il avait déjà attrapé d'une main ferme, le bras droit de la personne. Sifflant entre ses deux, il parla à voix basse :

- Que fais-tu ici ? Anzaï ne t'a-t-il pas donné des consignes en ce qui concerne vos vagabondages dans mon Village ? Rester discret pour ne pas inquiéter la population, cela te dit-il quelque chose ?

Il lui lança un regard noir, où la fureur était bien lisible, un regard presque haineux !

Enfin. Elle était enfin arrivée. Après des années d'absence et des jours de recherche, elle l'avait finalement retrouvé. Le village caché de la brume, Kiri no Kuni! Voilà longtemps qu'elle n'y avait pas mis les pieds, mais dans ses souvenirs, l'atmosphère était plus triste, plus sombre, plus froide et moins chaleureuse qu'aujourd'hui, comme si son retour attirait ces quelques rayons de soleil à travers les nuages... Elle chassa rapidement cette pensée de son esprit. C'était débile. Jamais le destin ne lui avait fait comprendre qu'elle était importante, pourquoi maintenant?

La jeune fille emprunta une rue qui lui semblait absolument déserte. Bien. Comme ça, personne ne remarquerait sa présence dans le village. Si quelqu'un la reconnaissait malencontreusement, ça allait lui attirer des problèmes.
Elle eut à peine le temps d'apercevoir un intrus en kimono avant qu'il ne la saisisse par le bras. Elle essaya de se dégager, mais rien n'y fit.

-Que fais-tu ici? Anazaï ne t'a-t-il pas donné des consignes en ce qui concerne vos vagabondages dans mon village? Rester discret pour ne pas inquiéter la population, cela te dit-il quelque chose?

-Parce que tu crois que me faire une scène au beau milieu de ton village, c'est discret, Mizukage?

Elle osa enfin affronter son regard. Elle leva les yeux et plongea son regard dans celui du Mizukage. Elle n'y vit que de la haine. Bof, elle en avait vu d'autres. S'il croyait l'impressionner...

-Mais lâche-moi, bordel! Tu me serres trop fort. Tu crois pas que ça me fait assez mal de revenir ici? Tu penses vraiment que tu dois en rajouter?

La jeune femme lui avait répondu assez durement, ce qui impressionna le Mizukage. Souriant, il retira ce masque de cruauté que peu de personnes connaissaient. Elle osait l'affronter, ce qui démontrait une force de caractère que le Mizukage admira.

"Ce regard me dit quelque chose... Tu dis être originaire d'ici ? Ce regard... Zabuza Momochi... Un homme honorable dont la Puissance n'avait d'égale que sa haine. Un homme que j'ai pris pour modèle, tout en me cachant. Tu lui ressembles énormément... Peut-être trop. Qui es-tu membre de l'Akatsuki ? Je n'ai pas dû signaler de Déserteur féminines alors... Dis-moi qui tu es. Après, nous parlerons plus aisément dans ma Résidence. Personne ne nous entendra, je peux te l'assurer."

[HJ : Désolé, gros manque d'inspi' ! ]

Plus que la soudaine douceur du Mizukage, ce furent ses paroles qui troublèrent la jeune fille.

-Alors comme ça, tu connaissais mon frère...

Devant elle se tenait donc un homme qui avait connu son frère. Et qui plus est, qui l'avait admiré. Et cet homme-là semblait lui adresser un sourire sincère, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Un peu perdue, Fuku manqua de défaillir. Non, pas maintenant! Elle avait passé des années à s'endurcir, elle n'allait pas perdre contenance pour si peu! Elle se ressaisit rapidement.

-Mon nom est Fuku Momochi, et je suis bien la soeur de celui que tu as autrefois pris pour modèle. Et tu me proposes de venir chez toi, Mizukage? Soit, mais s'il s'agit d'un piège, je tu tuerai immédiatement. C'est compris?

Sur ces mots, la jeune fille emboîta le pas au Mizukage, respectant néanmoins une certaine distance de sécurité. Elle ne pouvait faire confiance à personne, elle le savait.

Surprise ! Je me retrouvais devant la dernière personne du clan Momochi… A vrai dire, je ne m’y attendais pas trop. Je croyais tous les membres morts depuis bien longtemps. De plus, elle était la sœur de mon modèle. Était-elle aussi féroce que lui ? Vu son aspect, non, mais vu ses couleurs, oui. Je devrais me méfier d’elle, autant qu’elle se méfie de moi. Pourquoi était-elle de retour à Kiri ? Déjà quelque chose me frappait… Mais quoi ? Je n’aurais su le dire.

Je la guidais vers ma résidence personnelle, là où personne ne pouvait se rendre compte que j’habitais, seule endroit non surveiller 24h/24h par mes gardes du corps. Des gêneurs… ! Enfin, arrivés devant ma maison, je me retournais vers la jeune femme et lui souriait d’un de ces sourires que l’on pourrait qualifier de faux et en même temps de séducteur, mais le mien était tout simplement un faux sourire. Je n’arrivais pas à lui faire confiance… Pourquoi ?

« Voici ma demeure… Tu vois, aucun coup bas ! »

Me déplaçant soudainement en donnant du chakra dans la plante de mes pieds, je me retrouvai derrière la jeune femme en quelques secondes. Je n’avais aucune arme dans son dos, mais je ne voulais pas qu’elle parte ainsi. Avec un sourire sadique, un de mes vrais sourires, je commençai à parler derrière la jeune déserteuse…

« Maintenant… Parles-moi franchement ! Pourquoi es-tu ici ? Après, je t’offrirai peut-être ma résidence pour que tu puisses te reposer en toute sérénité… Est-ce l’épée légendaire de ton frère que tu souhaites récupérer ? Ai-je vu juste ? »

[HJ : Je suis passé à la première personne... Quand un frère est mort... [ Pv Fuku Momochi ] Icon_smile

Pour plus de réalisme ]

La jeune fille garda un visage impassible, dépourvu de tout sentiment, mais elle n'en pensait pas moins. Elle détestait avoir affaire à des personnes se trouvant dans son dos, et le souffle du Mizukage, qu'elle sentait sur sa nuque tant il était près d'elle, lui fit l'effet d'une douche froide. S'il n'était pas un allié de l'Akatsuki, la jeune fille ne serait pas restée si tranquille. Mais mieux valait ne pas contrarier un allié. C'était certainement mieux de jouer la carte de l'hypocrisie. Encore.

-J'avoue que lorsque tu m'as invitée, Mizukage, j'ai pensé que ce serait pour discuter à l'intérieur... Je sais combien les apparences sont trompeuses. Ce n'est pas parce que je ne vois personne aux alentours que c'est réellement le cas. Je ne lâcherai pas un mot tant que je n'aurais pas la certitude que nous ne sommes pas espionnés. Donc, soit tu me fais enter, soit je m'en vais. Alors?

Elle se retourna brusquement et adressa un regard glacial au Mizukage, pour lui faire comprendre une bonne fois pour toutes qu'elle était réellement déterminée.

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[Bwarf, pas très inspirée ^^' Ah, et tu fais des fautes Yuki, c'est pas bien =P]

Je pouvais dire qu’elle avait du répondant… Non seulement, elle ne se laissait pas faire, mais en plus elle essayait de mettre un doute sur ma parole, chose que peu de personnes avaient tentée jusqu’à ce jour. Je lui souriais d’un de ces sourires qui démontrait une certaine passion. Pourquoi ne voulait-elle pas me répondre ? Elle me le dirait sûrement à l’intérieur.

« Si tu souhaites tant que cela rentrer chez moi, je vais donc t’y inviter, puisque tu me sembles quelque peu tendue. Mais saches une chose… Rares sont les personnes qui se vantent de rentrer dans mon domicile, elles ne se comptent que sur les doigts de mes mains… Et celle qui ont tenté de révéler sa localisation ont passé un sale quart d’heure. Alors, ne joues pas avec moi ! »

Après cet ultime avertissement, toujours aussi glacial que les précédents, je l’invitai à entrer, tout en souriant. Entré, tout était obscur, aussitôt, j’allumai une des lampes pour éclairer le tout. On pouvait voir à l’intérieur deux canapés ainsi qu’un tas d’autres pièces où je rangeai des documents qui me concernaient moi et moi seul.

« Alors heureuse… ? »

Je fis à nouveau ce geste habituel qui avait pour but de surprendre la personne. J’envoyais dans la plante de mes pieds une dose suffisante de chakra pour faire croire à mon adversaire que je disparaissais vraiment, même si j’étais juste plus rapide. Maintenant, je me retrouvais face à elle, avec un vrai sourire accueillant.

« J’espère que cela te suffira pour répondre à ma question… Pourquoi es-tu ici ? Je n’ai reçu aucune missive d’Anzai, je présume donc que tu es là de ton propre chef. Est-ce l’épée qui t’intéresse ? »

Fuku observa la pièce avec attention. Le manque de meubles la frappa, mais la douce lumière produite par les lampes rendait l'atmosphère plus chaleureuse. La jeune fille ne se sentit pas plus rassurée pour autant. Il y avait quelque chose d'agressif, de pressant dans la voix du Mizukage, et elle n'aimait pas ça.

-En effet, Anzaï n'est pas au courant. Il n'a pas à l'être. Je ne mêle pas les autres à mes histoires. J'ai toujours agi seule et c'est très bien comme ça.

Toujours douteuse, la jeune fille jeta un coup d'oeil par-dessus le Mizukage. Elle ne vit personne et n'entendait aucun bruit suspect. Apparemment, ils étaient bel et bien seuls.

-C'est exact, Mizukage, je suis à la recherche de l'épée de mon frère.

La jeune fille réfléchit quelques secondes, puis précisa sa réponse.

-Que ce soit bien clair. Ce n'est pas du vol. Je viens simplement récupérer ce qui me revient de droit. N'essaie pas de m'attirer plus d'ennuis que je n'en ai déjà, de toute façon tu n'y gagnerais rien. Si tu sais quelque chose sur cette épée, je t'écoutes, Mizukage.

J’avais donc vu juste… Elle souhaitait récupérer l’épée de son frère aîné. Je souriais, de plaisir avant tout car j’avais vu juste depuis le début. Je lui tournai le dos subitement, avant de prendre la parole quelques secondes.

« Suis-moi… J’ai des informations qui te concernent directement ! »

Sans attendre une réponse de la jeune demoiselle, je partis en direction de mon bureau personnel, après deux couloirs, je me retrouvais devant. Sans savoir si elle me suivait, j’ouvris la porte, la laissant ouverte pour la Déserteuse. Il y faisait fort sombre, mais je connaissais le chemin sur le bout des doigts, je me dirigeais vers un coffre où j’avais entreposé divers objets qui me semblaient précieux de garder cachés aux yeux de tous.

Etant la seule personne à connaître le code, ainsi que la possession de l’unique clé ouvrant le coffre, j’avais pris toutes les mesures possibles pour éviter que quelqu’un ne s’introduise chez moi pour prendre tout ce qui s’y trouvait. Au fond du coffre, j’y avais entreposé les 7 dernières épées légendaires, celles que je devais donner aux shinobis de mon choix, et la Déserteuse était l’un d’eux. Je venais de prendre l’épée de Zabuza en main, fermant le coffre pour éviter que ses yeux ne voient les divers secrets que je gardais soigneusement.

Je me tournai vers elle, l’épée à la main, je la tenais d’une main et comme à mon habitude, j’avais ce sourire un peu moqueur aux lèvres.

« C’est celle-ci que tu souhaites obtenir, je présume ? Pourquoi devrais-je te l’offrir ? Que gagnerais-je ? Saches que les épées ne sont pas héréditaires, et je peux aussi bien l’offrir au premier venu… Maintenant, parle ! Et n’essaies rien, sinon tu le regretterais, je te le promets. »

[Edit Kyûji] Le mot "déserteuse" n'existe pas. Tu changes ton post si tu le souhaites.
[Edit Yuki] Et si, il existe bel et bien, je viens de vérifier par word pour en avoir la certitude Smile

Tout d'abord intriguée, la jeune fille avait à peine hésité à suivre le Mizukage. Après tout, c'était un allié, elle n'avait pas trop à craindre une attaque de sa part. Lorsqu'elle arriva sur le pas de la porte, elle dut néanmoins se résoudre à attendre son hôte, car il faisait trop sombre pour qu'elle puisse voir où elle mettait les pieds. Lorsque le Mizukage daigna enfin se montrer à la lumière, la jeune fille resta sans voix. Alors comme ça, c'était lui qui détenait l'arme avec laquelle son frère avait autrefois cueilli tant de vies. C'était lui qui gardait précieusement l'objet qu'elle recherchait depuis plusieurs mois. Et elle devait le convaincre de la lui donner, en plus de ça. Elle s'attendait à tout, sauf à ça.

-Ordure! siffla-t-elle entre ses dents.

Puis elle se ressaisit. Si le jeune homme avait tout à perdre en l'attaquant ou en la provoquant, c'était le cas pour elle aussi. Mieux valait se montrer docile... ce qui allait être dur, puisque la jeune fille avait plutôt un caractère rebelle.

-Si tu ne gagnerais rien en me donnant cette épée, tu ne gagnerais pas plus en l'offrant au premier inconnu qui croiserait ta route. De plus, sachant que nos villages sont alliés, tu devrais me faire confiance. Maintenant, si ta seule envie est de garder cette épée auprès de toi, en souvenir de ton sensei mort à l'heure actuelle, je ne vois pas pourquoi tu m'as fait venir jusqu'ici. Je sens que, depuis le début, tu as deviné mes intentions. Je suppose que tu ne m'as pas proposé de venir dans ta résidence pour me voir repartir les mains vides, ou alors tu es quelqu'un qui aime perdre son temps. En tout cas, décide-toi vite. Je ne vais pas rester patiente bien longtemps. Je n'aime pas qu'on joue avec mes nerfs, surtout lorsqu'il s'agit d'une histoire de famille.

La jeune femme était plus téméraire que je ne l’avais cru. Elle me défiait, me regardait dans un regard presque hautain, ou plutôt arrogant, en voyant cela, je faillis éclater de rire, elle en avait du culot. Cela faisait longtemps que personne ne m’avait tenu tête ainsi, depuis… Je sais plus, en fait ! Je haussai les épaules devant l’arrogance de celle-ci. Gardant toujours mon sourire, je pris enfin la parole, après avoir laissé plané quelques secondes un silence fort agréable pour ma part.

« C’est vrai que je ne t’aurais pas amené ici, si je ne voulais pas te l’offrir… Mais vois-tu, ton sale caractère m’est plutôt agréable. Rares sont ceux qui osent me regarder ainsi, je dois bien te le dire, et je voudrais te revoir une autre fois. Si tu refusez, je te donnerai votre épée et nous ne nous reverrons sûrement plus jamais… Dans le cas contraire, tu récupérerez l’épée, et nous pourrons continuer notre conversation plus à l’aise. »

Je la regardais, avec mon regard franc et en même temps moqueur, et je me disais qu’il était fort dommage que Zabuza, mon senpaï, ait décidé de l’envoyer à Suna, après avoir tué les membres de sa famille, ainsi que tous les élèves de sa génération. Une kunoïchi de son tempérament dans les rangs de Kiri aurait été une belle chose. Enfin, je n’allais pas essayé de la faire changer de bord, après tout, Akatsuki et Kiri étaient alliés et donc, dans un sens, ses membres étaient dans mes rangs, tout comme mes hommes étaient dans les rangs d’Akatsuki. Je repris une nouvelle fois la parole, avant qu’elle se décide à me donner sa décision.

« Saches tout de même qu’il te faut éviter de montrer l’épée à n’importe qui… Si ce n’est aux membres d’Akatsuki, il serait préférable que personne ne le sache actuellement, pour préserver notre pacte et surtout, pour ne pas éveiller tout soupçon dans les autres grands Villages ! »

La jeune fille ne comprenait pas pourquoi le Mizukage la regardait en souriant ainsi, mais peu importait. Elle obtenait ce qu'elle désirait. Le reste ne l'intéressait plus.

-Continuer notre conversation, hein? En ce qui me concerne, il n'y a plus rien à dire. Je vais prendre cette épée et m'en aller. De toute façon, on se reverra sûrement un jour, nos villages étant alliés... Et ne t'inquiète pas, je sais me faire discrète. Personne ne saura rien de ce qui est arrivé. Alors, maintenant, tu me laisses partir?

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[Waw, trois lignes... Bonne lecture xD]

Elle avait décidé de partir sans me laisser d’autres choix que de l’accepter ainsi. Tout en souriant, je fis une moue de l’épaule, signifiant que dans un sens, j’étais blessé dans mon orgueil mais, je me tus. M’essayant à mon bureau, je pris en main une feuille et commença à rédiger quelques lignes, avant de lui répondre.

« Vous pouvez y aller, je tiens mes promesses. Prenez l’épée et vous pourrez en faire ce que vous souhaitez. J’aurais souhaité que vous restiez plus longtemps que pour une épée, mais il semblerait que le sort soit différent. »

Je la laissais partir sans dire un mot de plus. Au fond de moi, j’étais blessé qu’elle soit partie ainsi, mais je ne voulais forcer personne à agir contre sa volonté. Peut-être que si je l’avais fait… Mais, je n’avais pas pu m’y résoudre. Et maintenant, je sentais comme un certain vide, mais pour m’occuper l’esprit, je commençai à écrire divers rapports, à reprendre des dossiers que j’avais presque oublié.

Tout en travaillant, mon esprit ne pouvait s’empêcher de repenser à la jeune femme… Son visage s’imposait à moi. Pourquoi ?! Je devais l’oublier ! Sinon, c’est ainsi que je tomberais, pour réaliser mon rêve, je ne devais pas baisser les bras, ne pas me laisser aller à ce genre de sentiment… Ce jour-là, mes collaborateurs furent surpris de voir que j’avais compilé de dossiers en une seule journée. Evidemment, aucun d’eux ne pouvait savoir ce qui s’était passé. Déjà la jeune femme était loin de Kiri et il était peu probable qu’il la croise de nouveau dans les ruelles sinistres du village. Quel était le pourcentage que je la rencontre de nouveau ? Presque infime !

[Fin du RP]

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